[Bloc-notes avec des croquis de ce à quoi ressemblerait une application mobile]
Michael Hainsworth (voix hors champ) : Avant de pouvoir présenter votre idée géniale au monde entier, vous avez besoin d’un produit minimum viable.
[Produit minimum viable : PMV]
[Michael Hainsworth, Mallorie Brodie et Lauren Lake sont sur un chantier de construction, un casque de sécurité à la main.]
Mais comment fait-on pour concevoir un PMV?
[Mallorie et Lauren montent dans un chariot élévateur et sourient.]
Mallorie Brodie, PDG de Bridgit, et Lauren Lake, chef de l’exploitation, ont créé une version préliminaire d’un produit de haute technologie avec des moyens rudimentaires, ce qui fut un élément déterminant de leur réussite. Elles sont aujourd’hui parmi les nouveaux entrepreneurs qui ont le mieux réussi au sein de l’économie axée sur l’innovation.
[Michael, Mallorie et Lauren discutent sur le chantier.]
[Dans le bureau de Mallorie]
>> Mallorie : Je crois que les pires erreurs surviennent quand les gens passent deux ans à travailler sur une seule chose et y consacrent énormément d’argent, mettant tous leurs œufs dans le même panier, puis tout explose.
[Logo CIBC, SERVICES FINANCIERS INNOVATION]
>> Michael (voix hors champ) : Je m’appelle Michael Hainsworth et je vous invite à découvrir les secrets de la réussite dans l’économie de l’innovation.
[Dans le bureau de Mallorie]
>> Mallorie : Lauren et moi avons des rapports télépathiques, alors nous n’avons pas toujours besoin de nous voir en personne pour savoir ce qui se passe pour elle ou pour moi. C’est une autre aptitude que nous avons perfectionnée sur une période de six ans.
[Lauren, Michael et Mallorie se promènent sur le chantier.]
>> Michael (voix hors champ) : Les deux femmes se sont rencontrées à l’université dans le cadre d’un programme d’accélérateur destiné aux entrepreneurs en 2012 et elles ont découvert qu’elles provenaient toutes deux de familles qui avaient connu du succès dans le secteur de la construction.
[Une vidéo en noir et blanc de travailleurs sur un chantier de construction]
[Michael, Mallorie et Lauren sont sur un chantier, un casque de sécurité à la main.]
>> Mallorie : C’est dans ce domaine que nous sommes le plus à l’aise, dans nos jeans troués et nos bottes à embout d’acier.
>> Michael (voix hors champ) : Elles avaient une idée qui, selon elles, avait du potentiel.
[Un employé fait de la programmation informatique.]
Il s’agissait de retirer la technologie du bureau…
[Lauren, Mallorie et un employé sont dans une salle de réunion.]
… et de la mettre à l’œuvre sur un chantier pour gérer les matériaux, établir l’horaire des équipes et remplacer les rouleaux de plans par des écrans.
[Lauren et Mallorie parlent à Michael tout en lui faisant visiter le chantier.]
C’est alors que, avant même de disposer d’un produit minimum viable, leur regard s’est tourné vers le ciel.
[Des grues sur fond de coucher de soleil]
[Michael, Mallorie et Lauren discutent sur le chantier.]
>> Lauren : La chasse aux grues a commencé dès le premier jour : nous nous rendions de chantier en chantier en voiture pour parler avec les travailleurs et essayer de trouver les problèmes que nous pourrions résoudre.
Ce n’est donc pas comme si une idée nous était apparue du jour au lendemain. Nous avons sans doute passé environ six mois à nous rendre d’un chantier à l’autre et parlé avec plus de 500 personnes avant de préciser le problème sur lequel nous allions nous concentrer afin de trouver une solution.
>> Mallorie : Quand vous arrivez avec du café et des beignes, disons que tout le monde est content de vous voir.
>> Lauren : Nous n’avons jamais dit aux gens que nous avions une meilleure façon de faire ou que nous en savions plus qu’eux. Nous étions là simplement pour apprendre comment ils fonctionnaient. En étant sur place et en parlant à ces gens, nous étions bien conscientes qu’ils en savaient plus que nous.
[Michael parle à Mallorie et Lauren.]
>> Michael : Vous avez donc posé des questions afin de comprendre les besoins du secteur, puis vous leur êtes revenues non pas avec une application…
[Des blocs-notes avec des croquis de ce à quoi ressemblerait une application mobile]
… mais avec un crayon et un bloc-notes leur montrant à quoi ressemblerait l’application?
>> Lauren : C’est ce que nous avons fait, encore et encore, jusqu’à ce que nous ayons une très bonne idée de ce que serait le produit avant de commencer à investir dans sa conception.
>> Michael : C’est donc dire que votre produit minimum viable était un bloc-notes.
>> Mallorie et Lauren répondent simultanément : Oui.
[Un graphique animé illustre la croissance des revenus de Bridgit sur 5 ans]
>> Michael (voix hors champ) : Et ça a fonctionné. Depuis cinq ans, le taux moyen de croissance de Bridgita été de 313 %.
[Des villes sur une carte de l'Amérique du Nord marquées d’épingles]
En tout temps, 10 000 projets ont recours à sa technologie de chantier de première ligne. Ce fut toute une aventure.
[Dans le bureau de Lauren]
>> Lauren : Nous avons effectué une nouvelle ronde de financement, ce qui est très emballant pour nous. Nous lançons un nouveau produit. En fait, nous l’avons lancé il y a environ un mois. Le capital servira au lancement de ce nouveau produit et permettra d’accélérer les efforts de vente et de marketing qui y sont liés.
[Banque de développement du Canada,
Fonds pour les femmes en technologie,
Fonds de capital-risque : un compteur affiche un montant qui croît]
>> Michael (voix hors champ) : Elle a obtenu du financement de trois sociétés de capital de risque…
[Sands Capital Ventures]
[Le compteur affiche un montant qui continue à augmenter.]
[Vanedge Capital Partners]
[Le montant augmente toujours.]
… et, ce qui est nouveau pour Bridgit, elle a signé une entente de financement par emprunt auprès de Services financiers Innovation CIBC, qui procure à Bridgit près de huit millions de dollars en nouveaux capitaux.
[Financement par Services financiers Innovation CIBC]
[Le compteur s’arrête à 8 000 000 $.]
[Dans le bureau de Lauren]
>> Lauren : La Banque CIBC nous a certainement aidées à établir des contacts. Elle nous a aidées à établir des liens avec des gens qui font partie de l’écosystème. La Banque CIBC nous a ouvert beaucoup de portes.
[Dans le bureau de Mallorie]
>> Mallorie : Au début, il est très facile de penser qu’il n’y a qu’un seul endroit où obtenir du capital, du côté de l’équité, et il s’agit d’une excellente source de capitaux pour les entreprises en démarrage. Mais à un certain moment, des investisseurs et des membres de l’équipe possèdent des actions dans l’entreprise et vous ne voulez pas les diluer parce que vous souhaitez que dans le futur, les actionnaires en place continuent de supporter et de faire croître l’entreprise.
[Dans le bureau de Lauren]
>> Michael (voix hors champ) : Alors, vous passez plus de temps ensemble qu’avec vos conjoints ?
[Lauren sourit.]
>> Lauren : Je crois que notre collaboration est excellente. Notre amitié et notre relation professionnelle sont formidables et, à vrai dire, je crois qu’elles se renforcent avec le temps.
[Mallorie sourit.]
[Présenté par la Banque CIBC]
[Le logo CIBC est une marque de commerce de la Banque CIBC.]